L’autogire est un aéronef à voilure tournante libre. 

Contrairement à celui de l'hélicoptère, le rotor de l'autogire n’est pas actionné par un moteur, mais est entraîné par le vent relatif qui vient de l'avant lorsque l'appareil est en translation (d'où son attitude légèrement cabrée), sa vitesse en palier étant assurée par une hélice propulsive.

Techniquement, il est incapable de vol stationnaire. 

Il lui faut toujours être en mouvement, hormis dans les conditions de vent de plus de 50/60 km/h (26/32 kt), où selon son poids, il lui est possible en utilisant son propulseur et en se mettant face au vent, d'effectuer un vol stationnaire par rapport au sol (et non pas par rapport à la masse d'air). 

Toutefois, il peut monter et descendre presque à la verticale.

L'autogire peut effectuer des atterrissages et des décollages sur de très courtes distances.

Ses domaines d'utilisation sont très variés.

 Plusieurs pays (Allemagne/Espagne/Italie/États-Unis/Australie) l'ont adopté pour des utilisations qui correspondent parfaitement aux caractéristiques très particulières (vol lent/vision périphérique/maniabilité/sécurité).      

Il est utilisé dans la surveillance aérienne.

- de réserves naturelles (contrôle/inondations/incendies/éboulements) ;

- d'axes routiers et d'infrastructures (lignes électriques/ponts/ports/barrages) ;

- de plages (zones de baignade dangereuse ou de navigation interdite) ;

- de manifestations diverses (courses/concerts).

Il peut apporter une aide à la recherche de personnes disparues.

Et bien sûr il est idéal pour le tourisme aérien, les photos aériennes, les vols publicitaires...